Dans l’imaginaire collectif, les véhicules diesels polluent plus que les véhicules essences. Et à juste titre ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Cependant, les années passent et les technologies évoluent avec le temps montrant la capacité de certains nouveaux véhicules diesels à entrer en compétition sur le plan environnemental avec les essences !
C’est une étude de l’IFPEN (l’Institut Français du Pétrole et des Énergies Nouvelles) qui remet le sujet sur la table. Les technologies des nouveaux véhicules diesels ne cessent d’évoluer et permettent à ces voitures d’être aussi propre que certains essences. Comment cela se fait ? Selon l’utilisation du véhicule en question, on peut réduire les particules émient par l’automobile.
La différence en chiffre !
Vous le savez peut être, le diesel consomme en moyenne un peu moins que l’essence (environ 1,5 litre de plus pour 100 km). Cette petite différence est un des aspects qui rend le diesel plus propre. Pourquoi ? La distance parcouru en moins diminue de 11% l’émission de dioxyde de carbone. L’essence influe donc légèrement plus sur le réchauffement climatique que le diesel. Les chiffres sont encore plus encourageant quand le véhicule est doté d’un système d’injection d’urée (Adblue).
Cependant, si dans la tête de tout le monde, le diesel reste tout de même très polluant, ce n’est pas pour rien ! En effet, ce type de carburant rejette quatre fois plus de NOx (oxyde d’azote) que l’essence. C’est par ailleurs à cause de ce gaz néfaste pour la santé que les diesels les moins polluants ont quand même pas le droit d’être éligible à la vignette Crit’Air.
Quand est-il des véhicules hybrides ?
Les véhicules hybrides reste une solution moins polluantes. 12% d’émission en moins en moyenne pour les véhicules hybrides. Un pourcentage qui est variable selon l’utilisation qu’on fait de la voiture. Si sur les autoroutes, ce type de motorisation est aussi polluant qu’un des derniers véhicules thermiques considérés comme « propre », en ville, l’émission de dioxyde de carbone diminue de plus de 30%.
Pour les hybrides rechargeables, un autre facteur est à prendre en compte. Si l’émission de gaz est quasi nulle quand elle est chargé, elle augmente au fur et à mesure de la diminution de la charge de la batterie. Pour une utilisation la plus propre possible, cela dépend uniquement de l’utilisateur et de sa fréquence à recharger son véhicule.