Voilà maintenant un an que de nouveaux radars ont fait leur apparition. Il s’agit d’une nouvelle technologie pour informer les usagers de covoiturage du nombre de place(s) disponible(s) dans les véhicules. Une nouvelle tendance du côté de Lyon-Grenoble qui peut s’étendre dans toutes les grandes villes de France.
Le covoiturage fait de plus en plus d’adeptes dans l’hexagone. Ce moyen de locomotion qui consiste à partager un trajet avec un conducteur et d’autres passager fait sensation pour les amateurs de bons plans. Car oui ! Le covoiturage est un des nouveaux moyens de transport peu onéreux et protecteur de l’environnement. Trois automobilistes réunis dans une seule voiture, c’est toujours deux véhicules en moins en circulation.
Le radar qui ne fâche pas !
On peut le différencier facilement des radars classiques ! Il est bleu et flambant neuf ! Le tout premier à avoir fait son apparition en France est sur l’A48 près de Grenoble. Le but de ce radar ? Compter en temps réel le nombre d’usagers de covoiturage dans les véhicules en circulation afin de mettre à jour les applications en direct. Ce dispositif permet plus de confort aux utilisateurs des applications de covoiturage en ayant des informations plus précises et plus fiables.
D’autres aménagements pour les covoiturages ?
Afin de continuer en ce sens, l’APRR met les grands moyens. Une nouvelle voie a été aménagé pour désengorger en cas de bouchon. Cette nouvelle voie sera limitée à une catégorie spécifique d’usager de la route :
- Les taxis
- Les véhicules à faible émission (disposant de la vignette Crit’Air 0 uniquement)
- Tous les véhicules occupés par deux personnes ou plus
Pour emprunter cette voie, il faudra attendre les heures de pointe. Un panneau lumineux s’affichera alors afin d’autoriser les catégories de véhicule citées précédemment à circuler tout à gauche. Quand l’autorisation est effective, la vitesse est alors limitée à 50 km/h.
Attention ! Tout manquement à la règle vous expose à une amende entre 90 et 135 euros ! Et la police veille à l’application de ces nouvelles règles !
Pour l’heure, ces nouvelles technologies sont développées et testées dans le sud de la France. À terme, Les grandes villes de France adopteront ces dispositifs pour réduire les émissions de dioxyde de carbone. C’est notamment le cas de Marseille, de Bordeaux et de Paris.