Après de longues discussions entre le ministère de l’économie et le ministère de l’écologie, un malus sera appliqué aux véhicules lourds. Ce malus prenant la forme de taxe sera mis en place dès janvier 2021 pour les véhicules de plus d’1,8T.
10 euros supplémentaires par kilo en trop. Une réforme dure qui impactera les automobilistes au moment de l’immatriculation de leur nouvelle acquisition. Le but ? Aiguiller les usagers de la route vers des véhicules plus légers, car souvent moins polluants que les plus lourds. Dans la ligne de mire de l’état ? Les grosses berlines, les SUV, les crossover ou encore les cabriolets. Le poids n’est pas calculé à vide mais avec le conducteur au volant. Un détail qui peut faire pencher la balance. Pour rappel, en France, le poids moyen d’un véhicule se situe autour des 1200kg.
Quelles sont les exceptions ?
Bien évidemment, les propriétaires de véhicules considérés comme propres n’auront pas à se soucier de cette taxe. Autrement dit, cela concerne les véhicules à hydrogènes ou les véhicules électriques. Les véhicules hybrides rechargeables n’auront pas de taxe non plus à condition que leur autonomie ne dépasse pas les 50 km. Pour les familles de trois enfants et plus, la taxe s’applique après avoir additionné 200kg par enfant à charge. Une aubaine pour les grandes familles qui roulent souvent avec des monospaces dont le poids est très souvent supérieur à 1,8T. Pour les professionnels disposant d’un véhicule de 8 places ou plus, ils disposeront d’un abattement de 400kg. Enfin, pour les véhicules de prise en charge de personnes à mobilité réduite, la taxe ne s’appliquera pas non plus.
Le petit conseil d’ALFA Technology : Si vous envisagiez d’acheter un véhicule lourd, faites le avant le 1er janvier 2022 !