On le sait, les gyrophares sont synonymes de priorité. Mais quelles véhicules ont réellement le droit de s’en servir ? Peuvent-ils s’en servir en toute circonstance.
Sur la route, il existe deux types de véhicules qui ont le droit d’utiliser les gyrophares. Il y a les véhicules d’intérêt général prioritaires et les véhicules d’intérêt général bénéficiant de facilités de passage.
Véhicules d’intérêt général prioritaires
Pour cette première catégorie, très peu de surprises. Vous les connaissez. Il s’agit de la police, la gendarmerie, le SAMU, les pompiers ou encore la douane pour ne citer que ces exemples.
Véhicules d’intérêt général bénéficiant de facilités de passage
Pour cette deuxième catégorie, c’est un peu plus subtile. Il s’agit ici des véhicules pour les urgences de gaz comme EDF par exemple. Il y a aussi les ambulances privées qui entrent dans cette case.
Attention : Certains véhicules sont dotées de signaux s’apparentant à des gyrophares. C’est le cas des engins agricoles ou des camions des éboueurs par exemple. Les signaux lumineux sur certains véhicules spéciaux servent parfois à indiquer leur présence. On installe ces dispositifs pour attirer l’attention des automobilistes et les avertir d’un danger imminent. Danger dû au gabarit ou au rythme de déplacement d’un véhicule par exemple.
Tout savoir sur les gyrophares !
Comme vous le savez certainement, il faut faciliter le passage des véhicules avec des gyrophares actifs. Tout manquement à la règle vous expose à une amende de 135 euros et à un retrait de quatre points sur votre permis de conduire. Si ces derniers sont coupés, il devient un véhicule comme un autre soumis au code de la route.
Attention : Un véhicule qui allume son gyrophare n’est pas obligé d’activer sa sirène pour être prioritaire. La sirène sert uniquement à avertir les autres usagers de la route de la présence d’un véhicule prioritaire.
Un véhicule prioritaire qui abuse des droits de son gyrophare peut se voir interdire son utilisation. En effet, ce dernier peut utiliser son gyrophare uniquement quand il y a une urgence. En ce sens, un véhicule classique qui utilise ce dispositif risque l’immobilisation de son véhicule, ainsi qu’une amende de quatrième classe d’un montant de 135 euros.